Le Campus Sandwich du 7 avril sur « comment rédiger un bon communiqué de presse » a été présenté par Solène Mauro, attachée de presse et directrice de l’agence Impulse Communication Rouen.
Pour elle, la clef d’un bon communiqué de presse, c’est de savoir « transmettre la bonne information, au bon moment, à la bonne personne ». Pas-à-pas, elle donne ses conseils pour y parvenir.
Le fond : un communiqué de presse relate les informations internes à l’entreprise. Elles sont d’une certaine importance. On peut citer : un nouveau partenariat, l’ouverture sur un nouveau marché, une acquisition, un rachat, etc. Il est également possible de « créer » l’information ; en réagissant à une actualité chaude grâce à son positionnement en tant qu’expert dans le domaine en question. Solène Mauro ajoute sur le ton de l’humour qu’ « il est inutile de rédiger un communiqué de presse s’il n’y a aucune nouvelle à annoncer ».
La forme : un communiqué de presse doit être concis, c’est-à-dire entre 1 et 2 pages maximum. Elle insiste sur le fait que « le journaliste doit pouvoir comprendre immédiatement de quoi il s’agit ». De forme dite « pyramidale », l’information principale est directement contenue dans le titre. Le chapô donne ensuite des éléments de contexte. Le corps du texte présente une idée par paragraphe et par ordre d’importance décroissant. Les détails apparaissent à la fin du communiqué.
L’avant diffusion : un bon communiqué de presse exige de la préparation. Pour publier son communiqué au moment opportun, il faut d’abord avoir une vision globale des actualités (veille). En effet, les journalistes sont moins disponibles quand des évènements majeurs ont lieu. Ensuite, il ne faut pas négliger le ciblage : le type de média et de presse est à prendre en compte. Une fois ces éléments déterminés, il convient de filtrer les journalistes susceptibles d’être intéressés, en fonction de leurs rubriques par exemple. Enfin, l’attachée de presse alerte sur les délais de bouclages liés à leur périodicité.
Jour d’envoi : il y a certains moments à éviter, comme le lundi matin ou le vendredi après-midi.
L’après diffusion : en termes de relances, Solène Mauro signale qu’il est contre-productif d’appeler le journaliste pour lui demander s’il a bien reçu le communiqué. Il est préférable de l’interroger afin de savoir si le sujet l’intéresse. Une fois publié, il est possible de relayer l’article sur les réseaux sociaux et bien sûr de remercier le journaliste. Car, « le plus important est de tisser des relations de confiance ».
Les 16 adhérentes présentes à l’atelier ont pu poser de nombreuses questions à l’intervenante, et profiter d’un échange privilégié ainsi que de retours d’expérience.
Catherine Gally, l’une des participantes a pu mettre à profit cette petite formation sur un exercice pratique. Voir le communiqué de presse qu’elle a écrit, ici.
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