Mardi 29 novembre dernier, les adhérents du Club ont eu le plaisir de prendre le petit déjeuner avec une partie de l’équipe de BFM Normandie. Gilbert Guerrand, chef de bureau, Quentin Bous, directeur de clientèle et Philippe Benayoun, directeur des dix chaînes BFM Régions (dont la Normandie est la dernière née) étaient présents ; entourés de Vincent Lalire, enseignant en communication politique et administrateur du Club, qui animait cette rencontre.
Quasi deux mois pile après le lancement de la chaîne – le 28 septembre dernier – l’occasion était offerte aux adhérents, principalement les communicants, de venir rencontrer les derniers arrivés ainsi que de faire le point sur le mode de fonctionnement de ce nouvel interlocuteur médiatique.
Gilbert Guerrand a commencé par présenter la grille des programmes et les temps d’antenne dédié à certaines thématiques : environnement le lundi, business le mardi, emploi le mercredi, terre & mer le jeudi, sorties le vendredi. Il a également précisé qu’il se préparait à lancer un rdv politique, les jeudis, à partir du mois de janvier.
Sa ligne éditoriale est 100% normande. Les mots d’ordre : hyper proximité et hyper réactivité. “S’il se passe quelque chose dans 10 minutes, dans 11, je suis en direct”, a argué le chef de bureau. “Nous sommes une chaîne de l’instantané, on va donner l’info – vérifiée – dès qu’elle sort mais pour construire un sujet, nous allons avoir besoin de temps. Le média TV demande du temps.” Il a insisté sur le fait qu’ils n’étaient pas là pour faire du buzz ou spécialement des sujets poil à gratter. “Mon sujet à moi c’est le pouvoir d’achat des normands !”
Sur la question des audiences et des premiers chiffres, Gilbert Guerrand a répondu avec Philippe Benayoun. Ils ont pour le moment les retours chiffrés exacts uniquement sur les audiences digitales et peuvent ainsi annoncer un million de visiteurs en octobre. Concernant la télévision, ils devront attendre, à la fin de l’été 2023, le sondage annuel médiamétrie. “Nous partons d’une audience relativement faible de La Chaîne normande, cela devrait donc mécaniquement augmenter. Si on est entre 80 000 et 120 000 téléspectateurs je serai content”, a ajouté Gilbert Guerrand.
Si nos invités ont précisé que “l’audience n’est pas un objectif”, ces chiffres ont néanmoins leur importance puisque le business model de la chaîne repose principalement sur la vente de publicités et les partenariats. Quentin Bous et Gilbert Guerrand ont a ce sujet insisté sur le fait que la rédaction et la régie étaient deux services totalement distincts, que la rédaction était indépendante. “Gilbert regarde les publi-reportages car c’est du contenu éditorialisé. Mais aucun journaliste de la rédaction ne fait de reportage pour la régie”, a aussi indiqué Quentin Bous.
Aux questions de quoi êtes-vous le plus fier et le flop que vous retenez, Gilbert Guerrand a dit être très fier de son équipe. “La moyenne d’âge est de 25 ans, ce sont de jeunes journalistes, qui prennent le métier à bras le corps.” Quant au flop, le chef de bureau a préféré parler d’axe de progrès, dans sa façon de couvrir le territoire. “Quand il se passe quelque chose en sud Manche, par exemple, est-ce que j’envoie quelqu’un de Rouen, en lui faisant faire 2 autres reportages sur le trajet… ou j’envoie le journaliste basé à Caen… Il faut je m’organise mieux.”
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