Mardi 9 mai en soirée, l’atelier-boutique YesYes! à Caen ouvrait ses portes aux adhérents du Club pour un afterwork. L’occasion de rencontrer les deux co-fondateurs de la seule marque française du reconditionnement, David Mignot et Christophe Perrin.
Kézako YesYes! ?
YesYes pour Yes j’achète, Yes je vends : “J’achète des produits d’occasion et ensuite on reconditionne”, indique David Mignot.
Après un parcours commun chez Sony durant 15 ans, les deux co-fondateurs se recroisent en 2016 et analysent le marché du reconditionnement en France : “Le marché pour la 2nde main avait un problème de qualité, la provenance des produits était un peu opaque et donc les potentiels consommateurs avaient peu confiance, c’est de ces constats que nous avons eu l’idée de lancer une marque de reconditionneur français.”
Tout débute en janvier 2018 avec le lancement du site internet et l’ouverture d’un “petit atelier à Caen avec un technicien et deux commerciaux. “Au fur et à mesure les clients sont revenus, avec le bouche à oreilles. Signal qu’il y avait à creuser : aucun reconditionneur n’avait de point de vente physique”, explique David Mignot.
L’atelier boutique de YesYes! a ouvert le 24 janvier 2022 est le seul en France (200m² de boutique + 200m² d’atelier) d’autres seront à venir (ouverture à Toulouse d’un second “Atelier Boutique”) et réalise déjà la moitié du chiffre d’affaires du site Internet qui a désormais quatre ans.
En chiffres YesYes !
- 42 personnes en interne / 6M € en 2022
- 25 à 30 000 téléphones vendus par an (3,2 millions au niveau national)
Un concept économique avec un réduction des prix d’achats (téléphonie ou informatique) qui varie entre -20 à -70% et écologique “80% d’un smartphone pollue lors de sa production donc si on le reconditionne on impacte moins l’environnement” explique Christophe Perrin.
Auprès des professionnels, YesYes! réalise des audits sur le reconditionnement de leurs outils informatiques et de leur téléphonie. Le concept propose même aux professionnels la location de téléphones reconditionnés.
Et qu’en est-il de la communication ?
“Notre budget de communication est relativement faible. Au début, nous avons joué sur la génération de trafic pour notre site Internet avec Google Ads et puis on s’est vite rendu compte que la qualité du service client primait, que se soit lors des échanges par mail, par téléphone et surtout dans notre atelier boutique. C’est la raison pour laquelle nous avons déménagé ici dans ce lieu classé”, explique David Mignot aux adhérents du Club.
Depuis le début d’année, l’agence caennaise Zaacom accompagne les deux co-fondateurs dans le développement du SEO de leur site. Quant à leurs relations presse, elles sont gérées par une agence parisienne.
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