L’Institut Catholique de Paris (ICP) continue son avancée dans les travaux de rénovation. Installé depuis septembre dernier dans l’ancienne école Bossuet – construite sous Napoléon III, puis agrandie dans les années 1920 pour accueillir le Petit Séminaire de Rouen, puis le Centre Diocésain dans les années 1970 – le campus rouennais de l’ICP nous a ouvert ses portes pour une visite de chantier.
Afin de pouvoir accueillir en tout 1 000 étudiants dans les prochaines années, ce sont des travaux d’envergure qui ont été mis en place dans ce bâtiment patrimonial de la route de Neufchâtel. Ce jeudi 25 janvier midi, Yann Poincignon, directeur de l’établissement, a commencé par une présentation du campus. Puis, Frédéric Denisart, architecte, a expliquée chaque étape du chantier à la douzaine d’adhérents présents. ,
Entre démolition, rénovation, reconstruction et réaménagement, les espaces de l’ancien Espace du moineau sont méconnaissables. Aujourd’hui et depuis l’été 2023, ce sont 3 500 m² qui ont déjà été réhabilités pour 150 étudiants. Pour l’instant, ces derniers sont tous en première année, à raison de 20 à 60 élèves par promotion, dans des cursus de Droit, Histoire – Sciences politiques, Sciences de l’éducation, Sciences sociales et Histoire de l’art.
La première phase des travaux touche à sa fin, et devrait être validée après la Commission de Sécurité mi-mars. Parmi les lieux déjà rénovés, il est à noter la très belle chapelle qui sert d’amphithéâtre et peut accueillir jusqu’à 250 personnes. Elle servira très bientôt dans le cadre du premier cycle de conférences mis en place par l’ICP (plus d’infos).
La deuxième phase débutera entre 2027 et 2028. Elle comprendra une récupération des locaux adjacents l’ICP, pour aménager le hall d’entrée, une bibliothèque, un réfectoire et encore d’autres projets.
Cette installation rouennaise n’est pas un hasard : il y a un potentiel d’étudiants important sur notre territoire, puisque notre région est celle en France qui perd le plus d’étudiants post-bac. Autant l’équipe de l’ICP a à coeur de garder les jeunes normands dans la région, autant il est important de coller au plus près des besoins en main d’oeuvre et compétences du territoire. C’est pour cela que de nombreux partenariats ont été noués avec les entreprises de la région.
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