Nos amis de NWX avaient annoncé la couleur, le mardi 18 juin, il était de bon ton de laisser ses certitudes au placard et de se laisser porter par le mouvement pour imaginer le numérique de demain et les futurs désirables qu’il promet. Cette dixième édition du NWX Festival, placée sous le thème de l’accélération explorant comment la technologie et l’IA transforment notre monde, a réuni à la Chapelle Corneille, plus de 300 entrepreneurs, étudiants, curieux et amateurs.
Au programme de cette journée intense, dans un lieu inspirant :
➡️ Etienne Klein, philosophe des sciences et physicien emblématique, a abordé les défis et perspectives de l’accélération humaine et technologique. Rassurez-vous, rien ne sert de se presser, “Nous sommes à fond” – rapport à la vitesse de la Terre dans l’espace. Et si notre pouce est capable de parcourir près de 100km par an sur notre écrant de smartphone, c’est bien que tout va plus vite.
➡️ Jean-Louis Fel, président et fondateur de Vakom, a parlé de la place de l’humain à l’heure de la révolution technologique de l’Intelligence Artificielle. Il faudra retenir ici que l’essentiel est de continuer à être reconnaissant des relations humaines.
➡️ Mathilde Sassier-Roublin, doctorante en informatique à l’Insa Rouen Normandie, a eu la lourde tâche de reprendre la parole après la pause du matin. Et le silence s’est fait dès que son robot Camille, a pris la parole. Le robot s’exprime, l’humain se tait.
➡️ Alban Verbecke, président de la filière Normandie Energies et directeur de l’action régionale chez EDF, Virginie Rigaudeau, responsable de la transformation durable chez Schneider Electric, Franck Pramotton, conférencier sur la sobriété numérique et IT expert pour The Shift Project, ont partagé leurs différents points de vue sur la nécessaire production d’énergie et le besoin presque vital de sobriété. Un challenge à l’horizon 2030.
➡️ Christophe Thierry, directeur du festival This Is England, a présenté un court métrage. Il était accompagné sur scène par Gaël Duval, fondateur chez /e/Murena. Ils ont échangé sur l’importance de la protection des données.
➡️ Lamine Talakela, fondateur de BePositive – Connect. Act. Impact et Emelyne Bahanda, fondatrice de Nsengo, ont mis en avant l’innovation technologique prometteuse et inspirante en Afrique. Continent où le smartphone est un bureau ambulant.
➡️ Fanny Parise, anthropologue et futurologue, a conclu la journée en expliquant les usages de l’intelligence artificielle en rapport avec la nature humaine : l’humain a cette capacité à atteindre 100 millions d’utilisateurs de ChatGPT en 60 jours, tout en développant un goût prononcé par la théorie des animaux mignons. Et tout cela dans “Le monde merveilleux de la contrainte”.
Bravo à NWX, à Magali Cressy, directrice, et à l’ensemble de l’équipe de NWX, pour l’organisation de ce festival.
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