Le 14 janvier, Jeanne Buron et Lise Hauchecorne, nos deux volontaires en service civique, se sont déplacées à Paris pour la 7e édition du festival Médias en Seine autour du thème « Médias, l’ère des défis ». Tout au long de la journée, la Maison de la radio et de la musique a accueilli des dizaines de conférences portant à réfléchir à l’avenir des médias.

Les interventions ont balayé divers sujets dont la régulation du numérique, la fabrication de l’information, la pédagogie autour des écrans ou encore le rôle des influenceurs.

La journée a débuté avec des chiffres puisque les résultats du baromètre annuel de la confiance des Français envers les médias ont été révélés par Guillaume Caline et Jean-Christophe Ploquin. En résumé, les médias traditionnels conservent leur crédit et les réseaux sociaux peinent à convaincre sur la fiabilité des informations.

Il faut retenir les trois défis à relever par les médias dans les années à venir :

  • les attentes et les rôles des médias,
  • la liberté d’expression et la régulation des contenus,
  • et enfin, l’intelligence artificielle.

L’ensemble des thématiques abordées sont toutes revenues sur un point fondamental, la rémunération des journalistes. Les directrices et directeurs de grands groupes médiatiques, tels Marc Feuillée, Agnès Vahramian ou François-Xavier Lefranc, ont insisté sur l’importance de constituer des équipes de journalistes dont c’est le métier de vérifier les informations. L’expression d’investissement humain a d’ailleurs été prononcée pour définir la démarche à adopter.

Nos deux volontaires ont pu écouter les différents acteurs de la presse écrite et des nouveaux médias. Des sujets se sont recoupés lors des conférences, notamment les enjeux liés aux modèles économiques, à l’actionnariat et le temps nécessaire à l’établissement d’une enquête.

Pour clôturer cette journée, le binôme s’est séparé pour suivre chacune un sujet qui les intéressait. Lise Hauchecorne, dans son projet de devenir journaliste, s’est rendue à la table ronde sur l’action d’informer dans un monde polarisé à l’heure de la post-vérité. Elle a notamment retenu la progression de la désinformation sur les réseaux sociaux, les manifestations d’ingérence étrangère et l’enjeu démocratique qui se cache derrière tout cela.

 

Jeanne Buron, plutôt portée sur la communication, a suivi une intervention portant sur la collaboration entre les marques et les nouveaux médias. Elle y a saisi la volonté d’instaurer un statut d’influenceur de l’information, l’opportunité pour les marques de bénéficier d’une communauté liée à un créateur de contenu ou encore plusieurs éclairages sur la notion de brand content.

Nos jeunes ont ainsi profité de cette opportunité pour affiner leur orientation et définir plus précisément leur projet professionnel.