La Normandie serait-elle faite d’un terreau fertile pour les jeunes pousses politiques ? L’exemple de Sébastien Lecornu (LR), qui a pris la tête du département de l’Eure en avril dernier, après avoir emporté la mairie de Vernon seulement un an auparavant, peut le laisser penser.
En effet à 29 ans, le plus jeune des présidents de département de France est l’un des nouveaux visages de la droite de la région. Ce jeudi 22 octobre, une trentaine d’adhérents du Club ont eu le plaisir de le rencontrer et d’échanger avec lui sur ses premiers mois à la tête du territoire eurois et ses aspirations.

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Très à l’aise, celui qui dit avoir été à « l’école Lemaire » se veut transparent quant à ses relations avec la presse. « On a les relations à la presse de son caractère. Je ne les veux pas normées, en mode de protection. Je suis assez spontané et je souhaite cette relation la plus équilibrée possible. Le politique a autant besoin de la presse, que les journalistes de l’homme politique. » Il regrette néanmoins que « les journalistes perçoivent souvent mal le pouvoir qu’ils ont dans les mains, dans leur clavier, leur micro ou leur stylo. »

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Si Sébastien Lecornu avoue ne pas avoir été « programmé pour être président du département » et avoir voulu devenir militaire, étant enfant, il prône aujourd’hui « le renouveau et la révolution démocratique » pour le territoire qu’il dirige et dont on parle trop peu à son goût quand le sujet de la Grande Normandie est évoqué. « La Normandie a des atouts fantastique et la réunification c’est formidable, pourtant cela se fait dans un climat gris et moite… »
Et à la question, posée par Pascale Homs, directrice régionale d’Orange, « Où vous voyez-vous en 2017 ? », il répond en souriant « Aux côtés de Bruno Lemaire, qui aura gagné la primaire en 2016… »