Ce mercredi 2 octobre, la Ville de Grand-Quevilly a ouvert les portes de son artothèque aux adhérents. Ils étaient une douzaine à avoir fait le déplacement pour découvrir ce concept et outil d’ouverture culturelle. Accueillis par Nicolas Rouly, maire, Christelle Féron, adjointe à la culture et Marie-Laure Lapeyrère, directrice de l’artothèque durant plus de deux heures, nos adhérents étaient enchantés et surpris de la proposition.

 

Né au début du XXe siècle, en Allemagne, le concept d’artothèque s’est depuis largement étendu. Depuis les années 80, environ une soixantaine a vu le jour en France. En Normandie, on peut par exemple noter, celles de Cherbourg, Pont-Audemer, Caen, Le Havre et pour l’agglomération rouennaise, c’est à Grand-Quevilly que cela se passe. Créée en 2015 sur la base de l’acquisition, depuis de nombreuses années, d’un fonds d’oeuvres d’art via le Salon des peintres amateurs, l’artothèque de Grand-Quevilly propose aujourd’hui une collection de plus de 500 oeuvres empruntables. Elle se compose de photographies, sérigraphies, monotypes, impressions offset, gravures, etc. et d’œuvres d’art originales (dessins, peintures, sculptures) et a été quasiment doublée cette année, grâce à un partenariat avec l’ESADHaR (Ecole supérieure art et design Le Havre Rouen) qui a permis d’accueillir sous la forme d’un dépôt leur propre collection d’œuvres.

L’idée est que grâce à un abonnement on puisse emprunter une oeuvre d’art, comme on emprunte des livres à la bibliothèque. Avec le souhait de faire entrer l’art chez les gens, de créer le dialogue, de rapprocher les arts visuels des habitants et des territoires. Un grand travail de médiation est d’ores et déjà réalisé auprès des publics scolaires de la Ville et un partenariat a également été conclu avec le Département de la Seine-Maritime afin de toucher les collégiens, notamment en milieu rural. D’autres actions sont réalisées en collaboration avec le Centre hospitalier du Rouvray ou encore avec la Maison d’arrêt.

Afin que l’artothèque continue de se développer, la directrice Marie-Laure Lapeyrère a créé, à son arrivée en 2021, une commission d’acquisition composée de trois membres permanents et de quatre membres mandataires pour trois ans. L’important étant de “garder une dynamique vivante d’acquisition régulière, d’avoir une multiplicité de choix qui se renouvelle”, ajoute-t-elle.

En attendant les nouvelles acquisitions, il est déjà largement possible de trouver plus que son bonheur parmi les oeuvres proposées. Pour cela, il suffit de s’inscrire à l’artothèque, à la Maison des arts ou à la médiathèque de Grand-Quevilly, de se rendre à l’artothèque (espace Anne-Franck, 1, rue du 19-Mars) pour choisir sur place et repartir directement avec votre œuvre. Celle-ci pourra rester à votre domicile, dans votre entreprise ou association pour une durée de deux mois.

Le Club, via un partenariat avec la Ville de Grand-Quevilly, aura accès gratuitement à l’artothèque. Pour la première œuvre accueillie, nous proposons à nos adhérents de nous aider à choisir laquelle adopter, parmi six oeuvres, sélectionnées pour leur rapport avec la presse, la communication et les arts graphiques.