Mardi 1er avril, une quinzaine d’adhérents a eu l’opportunité de visiter les locaux rouennais du siège de Paris Normandie. Menée par Audrey Rohrbach, rédactrice en cheffe déléguée et éditrice déléguée (Rouen et Eure), la présentation a été riche en découvertes. Jérémy Verdrel, manager commercial grands comptes, nous a rapidement rejoints pour apporter des compléments d’information sur les statistiques de consommation de l’information par les abonnés ou les grands projets du groupe à venir.

Le quotidien normand développe les visites auprès de différents publics (scolaires entre autres), afin faire comprendre qu’il est tourné vers de nombreux projets pour 2025. Le média du groupe Rossel n’est plus seulement un journal papier mais aussi un site d’information, une application, une chaîne TV, ou encore un organisateur d’événements liés à l’actualité. Et tous les médias du groupe travaillent de concert pour de l’échange de contenus et de projets.

Paris Normandie aujourd’hui ce sont près de 80 journalistes qui travaillent pour cinq éditions par semaine (Rouen Métropole, Eure, Le Havre, Dieppe Pays de Bray, Pays de Caux) et une édition du week-end (Fécamp). Les correspondants locaux sont environ 150 à être présents sur tout le territoire. Membres actifs de la rédaction, ils sont de plus en plus difficiles à recruter car pour eux aussi il faut un certain nombre de compétences (écriture, photo, disponibilité, sens du contact et curiosité).

264 785 exemplaires papier sont diffusés chaque semaine, imprimés à Lille (ce qui impose un bouclage à 22h30 la plupart du temps, maximum 23h15 les soirs de matchs ou d’élections), comme la plupart des médias du groupe Rossel. 144 000 visiteurs uniques sont comptabilisés sur le site pour plus de 300 000 pages vues. L’objectif est clair : augmenter le nombre d’abonnés. Pour cela, le média doit trouver les articles pertinents selon les thématiques qui plaisent : le fait divers est en top position sur ce podium, suivi par les informations commerce, la politique (selon l’angle) et enfin l’économie ou le sport. Ces 2 derniers étant parfois les raisons exclusives de l’abonnement.

Paris Normandie développe également les rendez-vous thématiques avec des partenaires, tels que la Caisse d’Épargne sur l’entreprenariat au féminin. Ces projets permettent aux rédactions, régie pub et service marketing de travailler ensemble. Pour améliorer cette nouvelle façon de travailler, le groupe a édité une boussole de contenus : Informer, Inspirer, Divertir et Être utile.

Aujourd’hui, les 23 000 abonnés rapportent plus que la publicité. Et pour continuer à se faire connaître, le quotidien est présent sur les réseaux sociaux, développe les capsules thématiques ou vie locale, propose une newsletter éditorialisée. Le média est aussi bien référencé sur Google grâce à son label Digital Act Trust.  Les newsletters éditorialisées et thématiques (général, vie locale, économie, santé, sport) connaissent une augmentation de 14% de leur taux d’ouverture. La répartition des articles payants (60%) et gratuits (40%) se fait par le journaliste, en fonction de la valeur ajoutée de son sujet, ou de l’angle, au moment de la mise en ligne. Tous les sujets sont d’abord diffusés sur le site, de manière la plus enrichie (liens et vidéos). Puis un logiciel filtre ensuite pour la version print.

La stratégie pour augmenter le nombre d’abonnés est donc de multiplier les projets en lien avec les centres d’intérêt du lectorat : la food (Les Étoiles Gourmandes avec le chef étoilé David Galienne, la revue premium L’Instant, et l’organisation d’une food run à venir), la santé (avec l’organisation de conférences thématiques sur le sommeil par exemple), l’économie (les Mardis de l’éco et Visite ma boîte) et le sport (Tour de France et Transat Café l’Or). Tous ces événements permettent de développer un projet éditorial coconstruit avec les rédactions et la régie publicitaire.

 

Après cette présentation riche, place à la visite dans les différents services. Le groupe est passé par le service de la locale rouennaise (qui couvre 144 communes sur les trois EPCI Rouen, Caux Vexin et Austreberthe) auprès de Céline Bruet, la section Loisirs avec Marie-Christine Urset qui prépare les numéros d’été, le service web (disponible de 6h à 22h en continu), le marketing, le sport avec Matthias Rogier, le service reportage avec Stéphane Siret puis le studio vidéo avec Thomas Dubois et Santiago Richard juste avant de recevoir Quentin Becquey, manager des Huskies, pour l’enregistrement de l’émission Parlons Sport.