Mercredi 22 janvier, Lise Hauchecorne, volontaire en service civique au Club, s’est rendue aux Rencontres du climat. Cet événement organisé par la Métropole Rouen Normandie, a servi de conclusion pour l’exposition Ça chauffe ! au Pavillon des transitions, sur les quais rouennais. Durant trois jours, table-rondes, conférences et ateliers étaient organisés et visait à questionner les moyens de mobiliser les publics dans la transition social-écologique, au-delà de la sensibilisation et de donner des ressources aux acteurs du territoire.

Après l’ouverture et la prise de parole de Nicolas Mayer-Rossignol, président de la Métropole, s’en est suivie la première table ronde où Nabil Wakim, journaliste Le Monde et Aude Favre, journaliste anti-fake news et présidente de l’association Fake Off, ont pu s’exprimer autour de la couverture médiatique du réchauffement climatique. Un sujet très complexe, le rendant parfois difficile à couvrir sans une expertise scientifique, explique Nabil Wakim. Aude Favre a mentionné le développement du journalisme de solution en remède à l’éco-anxiété et du journalisme collaboratif qu’elle pratique elle-même sur sa chaîne YouTube. Est venue ensuite la question du rôle des médias dans la régulation du débat. Au Monde, depuis quinze ans, il n’est plus question de laisser la parole aux climato-sceptiques. Concernant les solutions politiques à adopter, il est néanmoins important pour Nabil Wakim d’avoir une parole diversifiée. Pour le journaliste, il est surtout nécessaire d’aller plus loin que l’action individuelle : “On peut tous décider de prendre le vélo, mais si derrière les villes n’ont pas construit de pistes cyclables ça ne sert à rien”. La table ronde a continué autour des réseaux sociaux. Les deux journalistes ont mentionné le mouvement helloquittex, pour quitter le réseau social d’Elon Musk, ainsi que la dangerosité de certains contenus visionnés par les jeunes. Une matinée riche en réflexions et qui encourage à l’action face aux enjeux climatiques.