La Tribune libre

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16 septembre 2024

Le code a changé et les politiques ne le voient pas… ou  pourquoi il est indispensable de regarder le documentaire “Kaizen” du Youtubeur Inoxtag

Souvent je m’interroge sur la petite flamme (la mienne pas celle des JO) qui me permet de garder intact l’intérêt pour ce métier depuis 30 ans. Je pourrais être gagné par une certaine lassitude. M’engourdir de poncifs répétés à l’envi sur la com’ et ses fondamentaux. Blasé par une profession dont le but est souvent de créer une illusion collective sur mille et un sujets : comment faire adhérer, comment faire aimer, comment faire comprendre ?

Et pourtant non ! Ce métier me retient à chaque fois par le col. Toute pulsion d’abandon est immédiatement contrecarrée par la survenance d’un nouveau phénomène : fait de société, nouvel outil, tendance… L’état des lieux de sortie que je projette disparaît aussi vite que naît l’envie de renouveler le bail pour comprendre la chose nouvelle qui se présente. La lassitude cède alors le pas à l’excitation. Mon envie d’en découdre, de comprendre “la chose” et de m’en m’inspirer est intacte.

Ces phénomènes sont sporadiques, déstabilisants, motivants. Dernier en date : celui du triomphe de l’influenceur Inoxtag – de son vrai non Inès Benazzouz  – dont le récit de l’ascension de l’Everest a explosé littéralement les compteurs de vues sur YouTube mais surtout réinventé le genre “documentaire” français pour toute une génération… Pardonnez du peu !

Donc un gamin de 22 ans, ultra connu des 15-25 ans  (mais illustre inconnu de leurs parents) décide de grimper sur le toit du monde. Ce n’est ni le premier, ni le dernier. On repassera pour la nouveauté. Et pourtant, son récit de 2h26 minutes est un tournant. Un exercice inédit de narration aventurière (d’un budget de plus d’un million d’euros quand même) totalement adapté à son époque et d’un impact sans précédent. Deux éléments pour en témoigner.

D’une part le jeune influenceur remplit le 14 septembre toutes les grandes salles de cinéma de France et de Navarre pour une projection unique de son film qui sera pourtant disponible gratuitement le lendemain sur YouTube. Plus de 300 000 billets vendus ! Quel documentaire français peut revendiquer autant d’entrées en si peu de temps depuis que le cinéma existe ? Et cela sans aucune campagne de pub sinon celle qu’orchestre savamment depuis un an le jeune homme sur son compte Instagram.

D’autre part, les 12 millions de vues du fameux film en moins de 24 heures sur YouTube. Tout simplement historique. Elles sont le fruit d’un suspense brillamment entretenu par l’auteur auprès de son jeune public. Arrivera-t-il ou non au sommet de l’Everest ? Une storytelling de folie, des images à couper le souffle et surtout un mode de narration qui plaît autant à ses spectateurs qu’il peut faire fuir leurs géniteurs. Car oui à coup de « brother » « frère » « frérot » « j’m’en bats les couilles » et autres  « je m’chie dessus », les réfractaires seront légion. Mais il est impératif de regarder le doc avant de juger. 

Avec cette génération, comme celles qui l’ont précédées, la langue évolue, le vocabulaire se réinvente, tout comme la musique, la danse ou la mode. Le code a changé (leur code a changé) et les politiques ne le voient pas ! Ou pas assez. Combien de fois, au sein du réseau professionnel Cap’ Com, nous sommes-nous interrogés sur l’imperméabilité des jeunes aux discours de leurs représentants… et souvent aux contenus éditoriaux de leurs communicants ? Combien d’argent public dépensé sans résultat. 

Oui, tenons-nous le pour dit : les moins 30 ans et les plus de 50 vivent sur des planètes culturelles différentes. Se convaincre du contraire est illusion. Mais ces planètes peuvent se rencontrer, échanger, finir par se comprendre. Il ne s’agit surtout pas de singer les youtubeurs, de s’emparer de leurs codes ou de tenter de les imiter. Ce serait aussi idiot que de demander à un responsable politique d’enfiler un sweat à capuche et une casquette pour dialoguer avec eux.. Mais décrypter leurs contenus, les aider à en produire de nouveaux “sans essayer de leur bourrer le mou”, est indispensable.

Ce qui est intéressant dans le documentaire du jeune youtubeur est moins l’exploit sportif en lui-même – finalement assez banal – que le message qu’il veut faire passer à sa génération. En résumé : « désintoxiquez vous des réseaux sociaux, arrêtez de scroller comme des zombies, jetez votre smartphone par la fenêtre, ne vivez pas l’aventure à travers les autres mais vivez pleinement la vôtre ». Combien de campagnes institutionnelles ont tenté – en vain – de faire passer ce même message ?

Naturellement, on n’est pas dupe. Cette machine à générer des millions de vues vise aussi à rapporter des fortunes. Les sponsors en pagaille ont compris tout l’intérêt de s’associer à  la démarche :  on ne compte pas les placements de produits dans le doc. Il n’empêche. Le documentaire d’Inoxtag a touché toute une génération comme aucun avant lui et nous devons clairement en tirer les leçons pour notre profession.

Vincent Lalire

Vincent Lalire, Enseignant en communication politique

12 février 2018

Eduquer, plutôt que légiférer sur les « fake news »

Le 3 janvier dernier lors de la présentation de ses vœux à la presse le président de la République, Emmanuel Macron, faisait part de sa volonté de lutter contre les « Fake news » et annonçait la préparation d’une loi à cet effet. Pour les spécialistes du droit de la presse cette annonce avait de quoi surprendre, tant les textes existants permettent déjà de poursuivre les auteurs de « fausses nouvelles ». Ils s’interrogeaient surtout sur l’efficacité de légiférer contre un phénomène qui concerne essentiellement des plateformes sur Internet (moteurs de recherche, réseaux sociaux, échanges vidéo) à dimension internationale. Depuis, Françoise Nyssen, la ministre de la culture devait préciser la démarche du gouvernement qui prépare une loi concernant ses plateformes afin de les obliger à coopérer avec l’Etat, qui ne leur confierait pas non plus la responsabilité de la censure des contenus informatifs, mais qui les contraindrait par référé de retirer les contenus relevant manifestement des fakes news.

Faut-il pour autant considérer qu’il n’y a plus de sujet concernant la liberté de la presse proprement dit ? Ce serait sans doute aller un peu vite pour considérer d’une part que la démarche entreprise sur le plan législatif a des chances d’atteindre ses objectifs et surtout qu’elle ne présente aucun risque pour l’exercice de la liberté de l’information. Pour s’en convaincre, un petit rappel des faits et des questions soulevées.

Les textes existants :

Quels sont les textes correspondant à la notion « fake news ». Celle-ci existe sous l’appellation de « fausses nouvelles », avec l’article 27 de la loi de 1881, à partir du moment où il existe une menace à l’ordre public. En outre si cette fausse nouvelle porte préjudice à une personne physique ou morale celle-ci peut riposter par les textes de la même loi concernant la diffamation, voire l’injure. Les poursuites au nom de l’article 27 relèvent exclusivement des procureurs de la république. Ce qu’ils ne font plus depuis des décennies, au nom d’une sorte de doctrine qui refuserait de porter atteinte à la liberté de la presse. Peut-être faudrait-il dès lors par une circulaire du Garde des sceaux redéfinir les conditions dans lesquelles celui-ci doit se saisir de ces sujets.

Dans le cas des plateformes et des réseaux sociaux, l’application des textes est au moins en principe possible, de par le principe de la « responsabilité en cascade » contenu également dans la loi de 1881, aménagé par la loi du 12 juin 2009, qui précise dans quelles conditions cette responsabilité s’exerce sur Internet.

Les avocats spécialisés dans les questions de presse, à commencer par maître Basile Ader, s’interrogent, quant à eux, sur la mise en œuvre concrète d’un tel texte, tout particulièrement en référé, alors que les tribunaux sont complètement engorgés. Sans compter la difficulté que rencontreront les juges pour arbitrer les vrais du faux, avec quels moyens d’élucidation mis à leur disposition, particulièrement dans un contexte de polémique électorales. Enfin, les spécialistes du droit de la presse demandent pourquoi à nouveau tenter à priori de traiter un problème réel en rajoutant une couche supplémentaire dans une loi sur la presse déjà pléthorique et sans cesse modifiée en France. Le professeur de droit de la presse Emmanuel Derieux parle à ce sujet « d’insécurité juridique ».

Les questions non résolues par une telle loi :

En premier lieu, quelle peut-être l’efficacité d’une loi nationale à l’égard des supports de fake news que sont les plateformes et réseaux sociaux dont les sièges sont pour la plupart aux Etats-Unis ? Il faut souligner immédiatement qu’il n’existe pas de conventions d’entraide judiciaire sur ces sujets avec les Etats-Unis. Or ces groupes refusent de déléguer leur responsabilité à leurs filiales locales. Soit une impasse déjà observée lors d’actions passée à l’encontre de Twitter. La ministre fait ici valoir un principe d’obligation de coopérer avec l’Etat et des pressions qui sont à la disposition de celui-ci. Seront-elles suffisantes de la part d’une initiative française qui resterait isolée en Europe ?

Une seconde question difficile concerne la définition de ce qu’est exactement une fake news. Il est facile pour défendre un projet de loi de s’appuyer sur un exemple où des éléments factuels peuvent être rapidement réunis, tels que le nombre d’éventuels logements réservés aux migrants. Bien plus souvent les choses seront plus difficiles à cerner. Des points de vue différents peuvent être défendus selon les personnes, les institutions, les parties… Une fois de plus qui sera l’arbitre, avec quels moyens, avec quelle légitimité, surtout lorsque le sujet sera complexe, demandera des moyens, du temps d’analyse, et qu’il émanera de candidats, de partis, lors des prochaines élections européennes par exemple.

Enfin, la propagande et l’intoxication ne peuvent être combattues que par des médias libres, indépendants, disposant des moyens de travailler, ce que le Président de la République a d’ailleurs évoqué lors de ses vœux. Ensuite il ne suffit pas qu’une intox ou sa dénonciation par un fact checking soient publiées. Il faut que les publics les reçoivent et les trouvent crédibles. Et précisément les études sur la réception et notamment celles réalisées lors des récentes élections américaines, montrent que dans ce domaine, ce que nous sommes, nos valeurs, nos grilles d’interprétation comptent davantage. Ceux qui sont les plus prompts à donner crédit aux fake news sont aussi souvent ceux qui flairent le complot dès qu’une rectification émane d’un média, à plus forte raison d’un juge ou d’une source officielle.

Réfléchir, rechercher, éduquer avant de légiférer :

La démarche engagée par le Président de la République pose d’abord un problème de méthode pour traiter d’un sujet aussi complexe. Pourquoi partir d’une décision de légiférer alors que la question des réponses aux fake news n’a pas fait l’objet d’une réflexion collective, organisée. De ce point de vue le décalage est flagrant au regard de l’approche retenue par la Commission européenne. A cela la ministre de la culture réplique qu’elle consulte largement avant d’engager la rédaction du texte. IL y a là une incompréhension quant à l’ampleur du sujet et des moyens d’en cerner toutes les dimensions avec les réponses adaptées.

Deux voies de travail sont pourtant ouvertes depuis déjà plusieurs années : l’éducation à l’information et aux médias, la discussion et le décryptage de la production de l’information. Des outils et des méthodes existent, mais à un état trop modeste : En matière d’éducation aux médias le Clemi a déjà plus de 30 ans. Le domaine lui-même a été introduit dans les programmes scolaires du primaire au lycée, mais les moyens, le temps consacré ne sont pas aux rendez-vous. Pour ce qui est de la réflexion et du débat public sur les conditions de production de l’information, Les Entretiens de l’Information ont plus de 15 ans, Les Assises du journalisme plus de 10 ans, l’Observatoire de la Déontologie de l’Information 5 ans, etc. mais sans véritable accompagnement de la part de l’Etat, sans expression d’un authentique volontarisme dans ce soutien. Il est sans doute plus simple et moins coûteux de voter un enième texte sur l’information, mais avec effet sur un sujet d’une telle ampleur, mettant en jeu autant d’acteurs.

Jean-Marie Charon

Jean-Marie Charon, Sociologue, Président des Entretiens de l'information et adhérent du club

5 février 2018

50 euros, et un mars ?

Écrire est un métier, faire un reportage est un métier, mener une interview est un métier, brosser un portrait est un métier. Pourtant ces derniers temps écrire est devenue une misère. 

Le prix du feuillet semble être tombé dans les méandres de l’ubérisation et de la précarisation déjà bien installée des « écrivaillons » que nous sommes.

50 euros TTC c’est le prix que l’on m’a proposé pour réaliser deux portraits croisés, pour un format web de 500 mots, soit environ 1200 signes (on paye au mot, le feuillet c’est ringard, on paye même au nombre de clics cf le reportage du magazine Society sur Maxime Barbier, patron du site laminutebuzz). Je tairais le nom de l’acheteur des portraits si jamais un jour il venait à remonter ses tarifs, — n’insistez pas trop quand même ou je fais un #balancetonéditor — après les avoir baissés régulièrement depuis deux ans.

50 euros TTC, vous avez accepté le travail. C’est parti ! Vous appelez les deux personnes, vous fixez un rendez-vous, et vous les interviewez. Ce qui vous a pris une heure (c’est optimiste, les personnes sont joignables, les angles rédactionnels bien définis par votre client). Vous êtes en pleine forme, le double portrait est rédigé en une heure (l’optimisme est ma seconde nature). Nous en sommes à deux heures. Comme vous aimez le travail bien fait, vous faites une première relecture de fond pour vérifier que vous avez bien mis toutes les informations, que vous n’avez pas fait de redites. Passe 2 : une deuxième relecture vous permet de faire la chasse aux fautes d’orthographe, de ponctuation et de syntaxe. Passe 3 : une relecture pour le style, le rythme, les accroches et les mots un peu ternes… À ce stade, vous n’y voyez plus très clair, vous décidez de faire un petit break avant de relire une dernière fois. Nous en sommes à 3 heures. Passe 4 : vous avez relu, le portrait est prêt.

Vous envoyez le texte aux interviewés. Oui, vous n’êtes pas journaliste, vous êtes rédacteur. Pas de réponse, vous devez les relancer par téléphone, votre mail est passé à la trappe. Les interviewés finissent par répondre, demandent des corrections. Maintenant, vous en êtes à 3 heures et demie.

Enfin, vous êtes content. e. s, c’est bouclé, vous envoyez votre travail à votre client. Miracle ! Tout va bien, le portrait est validé.

À ce travail de rédaction, vous ajoutez 20 min pour le devis, 10 min pour la facture (votre client est génial il vous paye sans relance à réception de la facture). Cinquante euros divisés par quatre heures, cela donne 12,50 € de l’heure brut.

– Dans la vraie vie, le client vous donne rarement l’angle, est souvent hyper pressé, vous demande au moins une fois des corrections voire deux, et vous paye à 90 jours, après 3 relances téléphoniques —

La fin du mois arrive. Les charges sociales tombent, vous devez payer 22 %. Et hop ! Votre heure de travail sera finalement payée 9,75 €, avant impôts, et CSG. À ce tarif-là, vous ne cotisez pas à l’assurance chômage, et votre retraite en tant qu’indépendant. e. sera minime. Laissons tomber le statut, les journalistes pigistes salariés sont tout aussi mal payé. e. s.

Ce n’est pas parce que cela fait des années que cela dure, qu’il faut continuer à accepter ce genre de commandes. Comme si nous avions peur de ne plus en avoir de commandes justement. Vous vous en doutez, j’ai refusé le travail. Ce qui me laissa du temps de cerveau disponible pour écrire ce billet et vous l’offrir en pâture.

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Référence : Les intellos précaires, Anne et Marine Rambach, Éditions Stock, Paris, 2009.

Stéphanie Girard, Rédactrice free lance

12 janvier 2018

Made in Normandie
Un test anecdotique ? Et si le manque de cohésion territoriale nous anesthésiait à feu doux…


Je défends depuis longtemps la nécessité de privilégier la commande régionale en matière de graphisme. Parce que cela renforce notre région et parce que c’est logique de chercher son bonheur au plus près. Bon nombre de donneurs d’ordre « normands », notamment dans le domaine culturel, s’évertuent à chercher leurs designers graphiques dans d’autres régions, d’autres capitales, voire d’autres pays… Sur une métropole comme Rouen, 8 programmes culturels sur 10 sont «hors-sol»… c’est-à-dire réalisés par des professionnels parisiens ou d’autres régions françaises. Et pourtant, il existe un grand nombre de graphistes en région mais ils ne semblent pas contenter nos acheteurs.

Je défends depuis longtemps, par ailleurs, que c’est un syndrome rouennais, ne l’ayant pas constaté à Lyon ou Marseille. Alors, qu’en pensez-vous ? Tropisme rouennais ne faisant pas confiance à son terroir ? Ou mode de fonctionnement que l’on retrouve partout ?

Afin de tenter une réponse, j’ai testé dans une ville comparable à notre métropole l’analyse des certificats d’origine… En déplacement à Nantes, j’ai compilé tous les programmes diffusés dans l’hôtel et identifiés ceux qui étaient faits en région et les autres… Rien de bien scientifique mais tout de même… Et bien le croirez-vous ? la proportion est inverse. Plus de 80 % des programmes culturels des maisons de culture de la métropole nantaise sont réalisés à Nantes et en région et un petit 20% ailleurs (et dans le ailleurs il y a Rennes…).

Chers directeurs culturels rouennais, huit sur dix d’entre vous estiment qu’aucun graphiste normand ne peut vous satisfaire. Quel dommage. Je comprends les réseaux d’origine et les préférences, je comprends la quête d’une excellence subjective, mais je ne comprends pas de voir des professionnels normands tout à fait aptes à répondre à vos besoins regarder contrats, budgets et emplois s’échapper vers ailleurs. Je ne comprends pas votre démarche, je la trouve inverse à la mission qui vous est donnée de gérer au mieux l’argent public qui vous est confié pour faire votre part d’aménagement des territoires et de construction d’une sphère et d’une identité culturelle normande. L’audace serait de faire la démarche jusqu’au bout et d’inscrire dans vos ADN que le design graphique n’est pas la danseuse de la maison mais le fruit d’une recherche et d’un travail que vous pouvez réaliser en région.

Après tout, si la Normandie peut vous donner des spectateurs, des salaires, souvent une maison (mais pas toujours ;-), des financements, des murs, des applaudissements et des envies, elle est sûrement capable de travailler votre image.

Franck Dubois

Graphiste depuis 1989 au Perroquet bleu
Vice-président du Club de la Presse et de la Communication de Normandie
Membre du CA de l’Alliance française des designers en charge des marchés publics

N.B. : pour ceux qui souhaiteraient invoquer la règle des marchés et la nécessaire absence de prise en compte du territoire… je pourrais vous citer quelques salles dans les 80% qui travaillent depuis des années avec les mêmes, ailleurs, sans que les règles de marché eut été un obstacle. Sont-ils hors-la-loi ?

Franck Dubois, le Perroquet bleu